jeudi 10 février 2011

France-Brésil: Pierre Ménès monte au créneau...


Je lis votre prose depuis ce matin, et je ne vous cache pas qu'à l'heure où j'écris ces lignes, je suis saisi d'un sentiment d'agacement assez prononcé. Si je relis les coms avant le match, la plupart d'entre vous promettaient qu'avec le Brésil, on allait se prendre une bonne branlée qui allait nous calmer. Maintenant que le match a eu lieu et que le résultat est tombé, j'en vois faire la fine bouche et insister sur le fait que le Brésil a joué à 10 pendant plus d'une mi-temps.

Oh les gars, réveillez-vous ! Que je sache, il y avait un consensus général sur le fait que l'attentat de De Jong sur Xabi Alonso en finale de la Coupe du Monde valait un rouge. Là, Hernanes sur Benzema c'est exactement la même. Ou alors il y a un point de règlement qui stipule qu'on n'a pas le droit de mettre un rouge en amical ? Ca m'aurait échappé, alors... Ce que je veux dire, c'est que ce rouge est mérité, mais surtout qu'il n'a pas été distribué pour faire plaisir aux Bleus.

Si les Brésiliens ont fini à 10, ils ne le doivent qu'à ce fait de jeu justement sanctionné et certainement pas à un quelconque parti-pris de la part d'un arbitre - l'Allemand Wolfgang Stark - qui n'est pas tout à fait le premier venu puisqu'il officie depuis dix ans en Ligue des Champions et a participé à la dernière Coupe du Monde. Cette expulsion a facilité la victoire des Bleus, on est d'accord. Mais étant parfaitement justifiée, elle n'a pas "faussé" le résultat.


La chèvre et le Footix

Au rayon des satisfactions côté français, j'ai relevé pas mal de choses. D'abord la solidarité entre les joueurs. On sent vraiment que les mecs ont envie de se dépouiller les uns pour les autres. J'ai vu Malouda et Benzema défendre, j'ai vu Sagna et Mexès attaquer, M'Vila se projeter le plus souvent possible vers l'avant... Bref, dans sa globalité cette équipe m'a plu. Même après ce début de match compliqué, quand les Brésiliens confisquaient le ballon, elle ne s'est jamais désunie, n'a jamais paniqué. Et a fini par rapidement desserrer l'étau.

Au milieu, le trio M'Vila-Diarra-Gourcuff a largement soutenu la comparaison. Et puis il y a cette charnière. Cet attelage Mexès-Rami imposé par Blanc qui a soulevé beaucoup de questions au départ mais qui justifie, au fil des matchs, cette confiance du sélectionneur. Rami ne fait pas jusqu'ici une saison phénoménale avec le LOSC, mais sous ce maillot bleu il se bonifie. Mexès lui, tient enfin son match-référence avec cette prestation de classe mondiale qui efface définitivement le souvenir de son naufrage autrichien.

Même constat pour Benzema, dont la seconde mi-temps est sans aucun doute sa plus aboutie en équipe de France. Reste le "dossier Gourcuff". Je vois que vous me reprochez de lui avoir mis 7 dans les notes. De toute façon en ce moment, si on ne dit pas que Gourcuff est une chèvre surcotée, on devient de facto un Footix de la pire espèce. Pour avoir passé la soirée d'après-match avec la moitié des titulaires, je peux vous dire qu'ils étaient tous d'accord avec moi sur la prestation du Lyonnais.

La page Knysna est tournée

Alors c'est clair qu'il ne respire pas la confiance totale dans son jeu. Pas étonnant vu ce qu'il prend dans la gueule depuis six mois, entre les déclas de Maldini et ce procès à charge mis en scène par L'Equipe, avec portrait de repris de justice sur huit colonnes à la Une. Vous avez le droit de l'avoir trouvé mauvais. Moi de ce que j'ai vu depuis ma tribune du SDF, je l'ai trouvé bien. Plus dans un rôle de 8 que de 10, encore une fois. Mais c'est aussi l'organisation de l'équipe qui veut ça. En tout cas, je pense qu'il faut vraiment arrêter de s'acharner sur un garçon qui n'a rien fait pour mériter ça.
En disant ça, je pense aux coms que j'ai pu lire sur le blog, mais je vise surtout ce pauvre public du Stade de France et ces quelques troupeaux de débiles qui le composent en partie. L'ambiance est à l'image de ce stade où les spectateurs sont loin de tout : glaciale. En fait, ce public ne sait faire que trois choses. 1. Faire la Ola au bout de 10 minutes de jeu. 2. La fermer. 3. Siffler. Il y a eu plusieurs moments où ça sifflait sévère simplement parce que les Bleus tenaient le ballon et repassaient par l'arrière pour réorienter le jeu de l'autre côté. A 1-0 face au Brésil !

C'est vrai que c'est arrivé tellement souvent ces dernières années qu'on batte des équipes de ce calibre.... Pfff, je n'ose même pas imaginer ce qu'on aurait entendu si on avait poussé comme des dingues pour en planter un deuxième et qu'on s'était pris un contre et une égalisation à 1-1. "Ouais, aucune gestion du résultat", "Savent pas tenir un score..." En ce qui me concerne, avec cette 5e victoire consécutive la page Knysna est définitivement tournée. Maintenant, il faut juste les lâcher avec ça. Et j'espère qu'à l'avenir, cette équipe méritante, enthousiaste et perfectible aura le public qu'elle mérite. Pas sûr que ce soit au Stade de France...

Source: Le blog de Pierrot

Lyon: L'entrainement de ce jeudi.

L’effectif quasi complet s’est présenté à l’entraînement cet après-midi pour une séance à la carte…

Après quelques tours de terrain, les joueurs Grenier, Reveillère, Briand, Cissokho, Gonalons, Pied, Toulalan, Gassama, Gomis, Kolodziejczak, Lovren, Lisandro et Bastos ont pris part à différents ateliers. Certains se sont livrés à un tennis ballon tandis que d’autres, après avoir participé à un jeu de passes, ont pris part à un atelier de tirs au but.

Gourcuff, Cris, Delgado, Lloris et Källström sont eux restés à l’intérieur…

A noter que les gardiens Vercoutre et Gorgelin se sont entraînés en même temps que le reste de l’équipe avec Joël Bats et Sonny Anderson.

Prochaine séance demain 16h30 à huis clos, avant le départ pour la mise au vert et le déplacement samedi à Saint-Etienne.

Source: OL Web

EDF: Laurent Blanc évoque le match de Yoann Gourcuff.

Le sélectionneur était fort satisfait au moment d'analyser la performance de son équipe...

Serein. Laurent Blanc a beau avoir fait tomber le Brésil, il est resté d’un calme olympien au moment de commenter la performance de son équipe. Tout en prenant bien soin d’apporter son soutien à un Yoann Gourcuff en demi-teinte.(...)

Avez-vous trouvé sévères les sifflets adressés à Yoann Gourcuff?

Je ne juge pas la performance d’un joueur en fonction des sifflets. Sa performance m’a plu, il s’est rendu disponible, même s’il a raté des choses. Son niveau ne va pas revenir d’un coup de baguette magique. Il doit faire beaucoup plus, mais il était dans le tempo de l’équipe.

Source: 20 minutes

EDF: Blanc chouchoute Y. Gourcuff et K. Benzema.

En difficulté à Lyon et au Real Madrid, Yoann Gourcuff et Karim Benzema ont eu droit à un entretien individuel avec Laurent Blanc avant France-Brésil. Le sélectionneur leur a renouvelé sa confiance.

Lors du court rassemblement précédent France-Brésil de mercredi au Stade de France, Laurent Blanc a rencontré deux joueurs en particulier : Yoann Gourcuff et Karim Benzema. Les deux joueurs connaissent des difficultés en club mais ont la confiance du sélectionneur.

Ce dernier a demandé notamment au Lyonnais beaucoup de disponibilité et de simplicité dans le jeu. Dans un entretien qui s’est déroulé mardi soir, Jean-Louis Gasset en a mis une couche supplémentaire.
 
Pour sa part, le Madrilène a eu droit également à une discussion en tête à tête avec Blanc. Il lui a confirmé sa confiance et son envie de le voir tenter des choses tout en s'appliquant dans ses gestes techniques.
 
Plus généralement, à chaque repas, avant les séances d'entraînement ou de visionnage des vidéos et la causerie de mardi, le sélectionneur a insisté auprès de ses joueurs sur la notion de plaisir. En précisant qu'ils se devaient de profiter de jouer les Brésiliens car ils n'étaient pas certains de pouvoir les rejouer une autre fois dans leur carrière.
 
Source: RMC Sports

EDF: Alou Diarra défend Yoann Gourcuff.

Alou Diarra ne comprend pas les sifflets qui se sont abattus sur Yoann Gourcuff à sa sortie du terrain, mercredi soir face au Brésil au Stade de France. Pour l'ancien coéquipier du meneur de jeu lyonnais, ce dernier a répondu présent.  
« Yoann a fait partie du match, il l'a joué pratiquement dans l'intégralité et il a fait de bonnes actions. Il y a eu quelques sifflets, mais ça fait partie du métier », a déclaré Alou Diarra, mercredi soir après la victoire de l'équipe de France face au Brésil en match amical (1-0). Le capitaine des Bleus ne comprend pas pourquoi le Stade de France a sifflé son ancien coéquipier à l'OL lors de sa sortie en fin de match.

Source: Football365

Equipe de France: Il faut sauver le soldat Gourcuff.

Sorti une nouvelle fois sous les sifflets du Stade de France lors de son remplacement malgré un match honorable de sa part, Yoann Gourcuff reste la bête noire de l'arène dyonisienne. Mérité ou pas ?

Certains jugent sa performance lors de la victoire (1-0) contre le Brésil en match amical honorable, d'autres, comme les supporters du Stade de France, insuffisante voir plus encore, le conspuant sous les sifflets lors de sa sortie. Le soldat Gourcuff mérite t-il un acharnement univoque, tout au moins du public francilien ? Hier soir, il fut le seul dans ce cas, ses coéquipiers sortant sous de vifs applaudissements, comme Karim Benzema ou Jérémie Menez, tout deux très en verve sur la pelouse.

Gourcuff, le mal-aimé

Certes, le meneur de jeu des Bleus et de l'Olympique Lyonnais n'a plus le rendement de son année folle bordelaise, qui l'a propulsé au devant de la scène française voir international, il est devenu un joueur avec des qualités mais aussi des défauts. Depuis le début de la saison et plus encore depuis la reprise du championnat après la trêve hivernal, ces derniers prennent plus d'importance et Yoann Gourcuff devient la "coqueluche" en mauvais terme, des supporters lyonnais. Laurent Blanc a toutefois décidé de le conserver dans l'effectif de l'Equipe de France et plus encore de lui vouer une place de titulaire hier soir. Dans une technique porté sur l'offensive avec un trident Malouda - Menez - Benzema, Gourcuff faisait office de relais entre les récupérateurs (M'Vila et Diarra) et les attaquants. Un poste qui devait lui convenir puisque quasi-naturel.

Pourquoi donc ces sifflets ? Avec un Menez voir un M'Vila virevoltant à ses côtés, Yoann Gourcuff a été moins en vue que certains que ses coéquipiers, mais était-il absent du match pour autant ? Loin de là. En témoigne le premier caviar adressé à Karim Benzema, que ce dernier n'a pu frutifié, plaçant sa reprise à gauche des buts de Julio César. Une grosse activité lors de la première demi-heure, puis lors du début de la seconde mi-temps, le milieu de terrain français a souvent travailler dans l'ombre, remontant principalement les ballons de la défense vers les deux ailliers. En témoigne ses statistiques : une cinquantaine de passes adressé, 10 ballons perdus, le meneur de jeu n'a pas ménagé ses efforts. Face à des adversaires de la trempe d'Elias ou de Lucas, plus technique, il est vrai que Gourcuff n'a pas étincelé mais l'Equipe de France n'a t-elle pas besoin de joueurs plus discret, surtout quand d'autres éclipsent le match de leur présence (Mexes, Benzema, Lloris entre autres) ? Yohann a dans le jargon, fait le métier, le boulot que l'on attendait de lui.


Derrière lui, difficile de trouver un autre meneur de jeu, Cabaye parait encore un peu tendre pour les joutes internationales, Cheyrou n'a pas pour le moment la faveur du sélectionneur, Laurent Blanc, reste le cas Franck Ribéry, blessé. Si le joueur du Bayern revient porter les couleurs Bleus, il y a de fortes chances qu'il dispute la place sur le côté gauche de l'attaque tricolore. Gourcuff a encore un avenir en Bleu, même si le public du Stade de France n'a pas été de cette avis hier soir. Gourcuff devient le loup blanc de l'Equipe de France, le mal-aimé. Ce cliché était précédemment apparu suite aux querelles lors de la Coupe du Monde. Désormais et contre ses performances, il le suit tant bien que mal. Que manque t-il à Yoann Gourcuff ? Un but sûrement, tel que celui marqué contre la Roumanie l'an dernier. Le joueur n'a pas depuis le début de sa carrière, de Milan à Lyon, pour habitude de se mettre en avant, rendant ses prestations plus voir trop discrète. Le mal, semble-t-il du public.

Source: Goal.com