jeudi 18 novembre 2010

Angleterre-France: La presse anglaise encense les joueurs français.

L'équipe de France à surclassé son homologue anglaise mercredi soir à Wembley (2-1). Une performance qui n'est pas passée inaperçue Outre-Manche.

La performance des Bleus contre l'Angleterre (victoire 2-1), mercredi soir à Wembley a marqué les esprits Outre-Manche. Jeudi matin, la presse britannique encense la formation de Laurent Blanc tout autant qu'elle enfonce celle de Fabio Capello. "Et si ce match était un bon moyen de savoir comment l'Angleterre et la France se sont relevées de leur Coupe du monde traumatisante, Laurent Blanc est clairement plus avancé que Capello dans la phase de réhabilitation", écrit ainsi la BBC.

Le Daily Mail n'est pas tendre non plus avec la formation anglaise: "Comme l'Angleterre, la France comptait 271 capes. Mais ils avaient l'air de mieux se comprendre et surtout, de mieux comprendre le jeu." Le Guardian souligne que "le plus encourageant pour Blanc, c'est que les joueurs de l'équipe de France avaient l'air de prendre du plaisir à jouer ensemble et avaient envie de jouer pour leur entraîneur" dans un article titré, "La révolution française est en marche, celle de l'Angleterre est encore en chantier". Toujours dans le Guardian, il est dit que "la France, comme l'Angleterre, est en train de reconstruire son équipe après une Coupe du monde tout aussi décevante mais elle s'est montrée largement supérieure techniquement dans cette nuit pluvieuse et sur ce terrain glissant".

Karim Benzema fait forte impression

Un autre article du Guardian, intitulé "Les joueurs français de Premier League montrent la voie à l'Angleterre", met en lumière les internationaux tricolores pensionnaires du championnat anglais. "Il y avait de très bons joueurs de Premier League sur la pelouse à Wembley. Le problème pour Capello, c'est qu'ils jouaient tous pour la France", peut-on lire. Samir Nasri, Bacary Sagna et Florent Malouda sont couverts d'éloges.
Mais ce ne sont pas les seuls. Yoann Gourcuff et Karim Benzema y ont droit aussi: "Les performances des ces joueurs (les Français de Premier League, ndlr), couplées à celle des remarquables Yoann Gourcuff et Karim Benzema, ont illustré le gouffre technique qui existait entre les deux formations." D'ailleurs, Jamie Redknapp, l'ancien joueur de Liverpool, n'hésite pas à réclamer la venue de Karim Benzema chez les Reds dans les colonnes du Daily Mail: "Liverpool a besoin d'un attaquant et ils ne devraient pas regarder plus loin que Benzema", "Il n'a peut-être débuté qu'une seule rencontre de championnat avec le Real Madrid cette saison mais nous avons tous vu hier soir (mercredi) qu'il vaut mieux que ça (...) Voilà le premier challenge des nouveaux propriétaires d'Anfield: le faire signer."  

Source: Chronofoot.

Angleterre-France: Les notes de Yoann Gourcuff


La plupart des journaux et site sur le football décernent des notes aux joueurs à l'issue des matchs. Alors voici un tour non-exhaustif des notes attribués à Yoann Gourcuff à l'occasion du match Lyon-Benfica.
 

de Foot.fr
Gourcuff (6,5) : Une belle frappe cadrée (11e) et un rôle d’organisateur plus défensif qui semble lui convenir. Et si Yoann Gourcuff avait trouvé sa place chez les Bleus ?


de Football365
Gourcuff (6) : Préféré à Alou Diarra et donc associé d'entrée à Nasri à la construction, il a lui aussi vu un grand nombre de ballons passés par ses pieds et a offert en permanence une solution. A l'origine du deuxième but français, il n'a pas beaucoup tenté sa chance en revanche. Foster repousse sa frappe de la 11eme minute..


de Goal.com
GOURCUFF (6): Ce n'est pas encore le Yoann Gourcuff d'il y a un peu plus d'un an, mais le Lyonnais mouille le maillot et tient bien sa place, c'est l'essentiel.


de FootMercato.Net
Gourcuff (6): chargé de mener le jeu avec Nasri, le Lyonnais a joué plutôt bas. Très en vue en début de match, il s’est montré disponible. Important dans la maîtrise et la conservation du ballon, il a su tantôt épauler M’Vila, tantôt se porter vers l’avant. Il laissera toutefois une impression mitigée après avoir disparu de la rencontre par moments.


de L'Equipe
Gourcuff (5): Une justesse technique sur quelques gestes, comme cette frappe cadrée (12è), qui a contrasté avec un déchet étonnant à certains moments et qui aurait pu coûter cher. Dans un rôle assez proche de celui qu'il occupe à Lyon, il a paru un peu meilleur qu'en club. Mais ce n'était pas du grand Gourcuff.

Nasri-Gourcuff, ça marche !

A Wembley, l'association entre Samir Nasri et Yoann Gourcuff a apporté une touche technique au jeu de l'équipe de France. Le Gunner et le Lyonnais sont bien compatibles.

Depuis l'intronisation de Laurent Blanc, la question de leur compatibilité revient sur toutes les lèvres. Samir Nasri et Yoann Gourcuff ont apporté de l'eau au moulin des convaincus : oui, le Gunner et le Lyonnais peuvent jouer ensemble. A Wembley, leur association dans un 4-3-3 résolument offensif s'apparentait pourtant à une option audacieuse. «On avait mis une philosophie en place, justifie le sélectionneur. Il fallait produire du jeu, jouer dans les intervalles, conserver le ballon car si on avait balancé les ballons, les Anglais auraient été plus forts que nous.»

A Londres, les Bleus ont maîtrisé le cuir pendant 60% du temps. Le duo Nasri-Gourcuff a excellé dans l'art de conserver le ballon. Le milieu de terrain d'Arsenal a rayonné dans un rôle de meneur de jeu axial. Dans une position plus basse, le Lyonnais s'est cantonné à des tâches plus obscures. Il s'est avant tout évertué à fluidifier le jeu. A remonter proprement les ballons, à la manière d'un Pirlo. «J'étais plus reculé que lui, plus que d'habitude, confirme Gourcuff. J'ai essayé d'aider Yann M'Vila dans les tâches défensives. Samir était proche de Karim (Benzema). Après, on a pas mal de liberté et on a su en profiter. Tout vient de l'animation, on s'est bien trouvés. Avec Samir, on a fait de bonnes choses.»

Jacquet : « Ne jamais forcer une entente technique »

L'entente entre Nasri et Gourcuff rappelle inévitablement la complicité qui unissait Zinédine Zidane à Youri Djorkaeff sous l'ère Aimé Jacquet. «Je suis parti du principe que j'avais deux types intelligents, capables de s'entendre pour le bien de l'équipe de France, rappelait récemment le sélectionneur des champions du monde 1998 dans les colonnes du Parisien. C'est ce qui s'est passé. A leur niveau, c'est une question d'envie. Ce qui compte, c'est de ne jamais forcer une entente technique. Il faut la rendre naturelle. Cela se fait par étapes.»
Au Luxembourg, Blanc avait testé le tandem Nasri-Gourcuff durant une demi-heure, s'appuyant notamment sur la «polyvalence» de l'ancien Marseillais. L'expérience est aujourd'hui frappée du sceau de la réussite: elle apporte une vraie touche technique à l'entrejeu tricolore. «Quand on en a l'occasion, il ne faut pas se priver de deux meneurs, insistait Nasri le mois dernier, à Clairefontaine. Xavi et Iniesta arrivent bien à cohabiter en Espagne, non?» Depuis mercredi, les convictions du Gunner sont empreintes de certitudes. Laurent Blanc ne doit pas s'en plaindre.

Source: France football

Angleterre-France: Réaction de Yoann Gourcuff.

 «J'étais plus reculé que Samir Nasri,plus que d'habitude, décrypte Gourcuff. J'ai essayé d'aider Yann M'Vila dans les tâches défensives. Samir était proche de Karim (Benzema).
Après, on a eu pas mal de liberté et on a su en profiter. Tout vient de l'animation, on s'est bien trouvés. Avec Samir, on a fait de bonnes choses, mais toute l'équipe a bien fonctionné...On restait sur des satisfactions comptables avec des victoires dans les qualifications. On voulait se servir de ce match pour acquérir encore plus de confiance, de sérénité. Il faudra s'appuyer là-dessus pour les prochains matches et pour continuer à grandir, à progresser. Il y avait longtemps qu'on avait pas pris autant de plaisir.»

Source: Le figaro et L'Equipe