mercredi 3 novembre 2010

Ligue des Champions: Classement de Lyon dans le groupe B



Source: Football365

Benfica-Lyon: L'avis de Pierre Ménès

On a souvent coutume de s'extasier (sans doute un réflexe cathodique) devant les matchs où il y a eu avalanche de buts. Ce Benfica-Lyon en fait partie. Le mec qui n'a pas vu la rencontre et qui découvre le score doit se dire : "Wow, score final 4-3, ça devait être un sacré match"... Pour qui l'a vu, le constat n'est pas exactement le même. Perso, j'ai assisté à un pauvre match, avec un niveau de jeu tout simplement indigne de la Ligue des Champions.

Entre les pitoyables 70 premières minutes des Gones et les indigentes 20 dernières des Lisboètes, il n'y a finalement jamais eu de match puisque les deux formations n'ont jamais "joué" au même moment. Pendant plus d'une heure, je me suis fait plusieurs fois cette réflexion : "Cette fois ça y est, les joueurs ont lâché Puel..." De Lloris à Briand - même si l'ancien Rennais est sans doute le seul à exclure du naufrage - il n'y avait rien. Encéphalogramme désespérément plat.

Déjà, quelle idée saugrenue d'avoir placé au poste d'arrière gauche Lovren, 1,90 et droitier, quand tu as dans tes rangs le titulaire du poste en équipe du Brésil ? Il n'aime pas jouer arrière gauche ? Non, mais et puis quoi encore !? Quand il n'y a pas d'autre alternative, le joueur est censé se plier à la décision de son coach. D'ailleurs, hasard ou pas c'est quand Bastos est finalement passé à ce poste de latéral gauche après la sortie de Diakhaté que l'OL a commencé à relever la tête.

Après, il y a les buts. Sur le premier et le deuxième, il n'y a aucun marquage. Sur le troisième, Lloris est aux fraises. Il n'y a que sur le quatrième - un modèle de contre conclu par un bijou de Coentrão - que la responsabilité directe d'un joueur n'est pas engagée. Plus globalement, la formation de Claude Puel a affiché un niveau physique extrêmement creux. Pourtant, on ne peut pas dire que les organismes de Lovren, Pjanic ou Pied soient très sollicités depuis le début de la saison...


De "gros bouillon" à "bonne opération"

Et puis ce milieu en triangle Gonalons-Gourcuff-Pjanic, qui avait si bien fonctionné il y a quinze jours a complètement explosé et s'est fait dévorer tout cru par son homologue benfiquiste. Jusqu'à ce fameux dernier quart d'heure où, contre toute attente, l'OL a marqué à trois reprises en profitant de l'apathie générale du Benfica. Réaction d'orgueil ou simple conséquence du trou d'air portugais ? Difficile à dire.

Toujours est-il que Gourcuff, inexistant pendant 1h10, s'est réveillé en sursaut à partir de la 75e, d'abord en scorant puis en frappant les deux coups de pieds arrêtés qui amènent les deuxième et troisième buts lyonnais. Et ce qui ressemblait à un bon gros bouillon proche de l'humiliation s'est transformé par la grâce de ces 20 dernières minutes en "bonne opération" puisque l'OL garde l'avantage du goal average particulier face aux Portugais, ce qui ne sera peut-être pas anodin au moment de faire les comptes.

En définitive, on sait pas trop quoi retenir de ce match bizarroïde. Dans le meilleur des cas - et surtout si l'on n'est pas supporter lyonnais -, on l'aura trouvé rigolo. D'un niveau très moyen mais marrant par son scénario. Il n'en reste pas moins que la production fournie par l'OL soulève encore beaucoup d'interrogations. Tout n'est pas à jeter, loin de là. Mais on sent bien que dans son jeu, Lyon ne peut s'appuyer sur aucune certitude.


Source: Le Blog de Pierrot Le Foot

Benfica Lyon: Revoir les 7 buts du match dont le but de Yoann Gourcuff


Revoir les buts de ce match entre Benfica et Lyon et (re-)découvrez les buts de Yoann Gourcuff, Gomis et Lovren du côté lyonnais. Ainsi que tous les buts du Benfica de Lisbonne...






Source: Ru tube

Benfica-Lyon: Vu du portugal...

La presse lusitanienne n'est pas tendre avec Lyon, battu 4-3 sur la pelouse de Benfica mardi. Bastos et Pjanic sont les plus critiqués et Gourcuff sort légèrement du lot. Les trois buts lyonnais? Un relâchement lisboète en vue du match à Porto, rien d'autre... Revue de presse à Lisbonne.


Les quotidiens sportifs portugais s'enflamment ce mercerdi matin. Logique. "Presque parfait" titre A Bola qui insiste sur les "70 minutes de rêves" du Benfica Lisbonne. "Diaboliques", lance de son côté O Jogo ou encore "Ce Coentrao vaut de millions" pour Record qui n'oublie pas le "fantastique" Carlos Martins, auteur de quatre passes décisives. Bien sûr, chaque journal n'occulte pas le dernier quart d'heure "stupide" des Lisboètes où "en remplaçant petit à petit les meilleurs joueurs en vue du match à Porto, Jorge Jesus a enlevé aux supporters le souvenir d'une nuit encore plus magique, historique et glorieuse" (Vitor Serpa dans A Bola).

Dans toute cette euphorie, il y en a un peu pour Lyon tout de même. Dans le baromètre de Record, la catégorie "mauvais" va à "l'apathie lyonnaise" qui a suivi le premier but des Lisboètes. Pour Antonio Varela, Lyon a montré le visage d'une équipe "banale" et "sans grande qualité". Pour O Jogo, Yoann Gourcuff était "bien seul" tout comme Maxime Gonalons, "incapable de freiner le jeu portugais". Miralem Pjanic est "passé à côté de son match" alors qu'Anthony Reveillère et Pape Diakhité "semblaient s'être lancés dans un duel pour savoir qui commettrait le plus d'erreurs".

"Puel a vu l'enfer"

Michel Bastos en prend aussi pour son grade. "Une vraie désillusion" pour A Bola qui explique que le joueur, placé sur le côté droit, n'est pas parvenu à contrôler Coentrao. En ce qui concerne la tactique et le jeu lyonnais, les quotidiens sont tous unanimes. Si Lyon a eu le ballon, il n'a pas "su quoi en faire". Au contraire des Portugais qui n'ont eu que 43% de possession, mais ont pu compter sur la "vista" et le "dernier geste" de Carlos Martins. Pour Record, qui note aussi les entraîneurs, Claude Puel obtient 2 sur 5: "Il a vu l'enfer mais est parvenu à s'en sortir. Il a retourné son équipe sans jamais faire preuve de conformisme".

Enfin, toujours dans Record, une rubrique plutôt amusante (Off the Record) où les journalistes imaginent ce que chaque entraîneur a bien pu dire à ses joueurs à la mi-temps de la rencontre. Voici pour Puel. On rappelle qu'il y avait 3-0: "Les gars, ne vous occupez pas du résultat. J'ai besoin que vous vous concentriez sur ma demande. Qui peut m'aider à écrire ma lettre de démission? Wouah! Que de bras levés! Calmez-vous, je n'ai besoin que d'un joueur. Ca peut être toi, Gourcuff. Quoi? Tu l'as déjà écrite pour moi? Merci. Enfin quelqu'un qui m'aide un peu dans cette équipe..." Comme on dit, toute ressemblance avec des situations existantes ou ayant existé serait purement fortuite...

Source: Eurosport.fr